
Comment célébrer Genet aujourd’hui, pour ses 100 ans ? Comment parcourir son œuvre, riche et multiforme, et en donner un aperçu qui laisse entendre aussi bien des textes clés, mais fasse aussi place à d’autres œuvres plus confidentielles ? Et comment traiter l’œuvre d’un homme qui s’est toujours senti en dehors, exclu, abandonné : sans l’institutionnaliser ? Qui faisait l’éloge de la trahison, était fasciné par l’illusion et les relations de pouvoir : tout cela, sans le trahir ? Mais peut-être en l’institutionnalisant, s’agit-il de le trahir pour mieux lui rendre hommage et lui reconnaître une place, singulière, parmi les plus grands écrivains du XXe siècle
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire