
Un pont aérien est mis en place par le Programme alimentaire mondial (PAM) pour venir en aide aux victimes de la sècheresse en Somalie. Le sens de l’expression est assez clair : on l’emploie pour parler d’une liaison aérienne. Mais alors pourquoi cette image particulière ? Toute liaison aérienne n’est pas un pont ! Et on ne parle de pont aérien que quand on ne peut en principe atteindre la destination : les routes sont coupées, l’accès est impossible. Mais par la voie des airs comme on dit, on peut survoler les difficultés. C’est bien l’image du pont, qui relie deux lieux séparés par un gouffre, un ravin, un fleuve : on passe donc au-dessus de cet infranchissable.
Bien souvent ce mot de pont désigne donc une liaison entre deux lieux, ou deux choses, ou deux systèmes d’idée ou d’expression qui sont par ailleurs séparés. Ainsi, si on s’intéresse au jazz, on peut dire que le trompettiste Roy Eldridge fait un pont, ou même qu’il est un pont entre le jazz traditionnel et le bebop moderne : il fait le lien, il appartient aux deux traditions. C’est un peu comme un chaînon, un mot qu’on emploie quand on une imagine une chaîne, une suite d’événements qui se succèdent, chacun amenant le suivant.
Et l’expression faire le pont, particulière à la langue, et peut-être à la culture française, est particulière elle aussi. On l’utilise lorsqu’on un jour férié se situe dans la semaine, séparé du week-end par un jour où l’on doit travailler. C’est le cas par exemple avec le jeudi de l’Ascension. Toujours un jeudi. En principe, on travaille le vendredi, mais pas le samedi ni le dimanche. Si on s’accorde en plus le vendredi, on aura fait la jonction entre l’Ascension et le week-end. C’est bien cela faire le pont : prendre un jour en plus pour avoir une série de jours de congés qui se succèdent, s’enchaînent. Ce qui revient à transformer un jour ouvrable en jour chômé.
Jour ouvrable ! Voilà également une expression qu’on entend souvent, pour désigner un jour où on va travailler. On a donc l’impression naturelle qu’il s’agit d’un jour où on ouvre la boutique, où le bureau est ouvert. Hélas, étymologiquement, c’est tout à fait faux. Le jour ouvrable n’a pas de rapport avec le verbe ouvrir, mais plutôt avec la racine œuvre. On parlait également de jour ouvré, c’est à dire jour travaillé. C’est la même famille de mots qu’ouvrage, qu’ouvrir, et tous ces mots évoquent le travail.
Bien souvent ce mot de pont désigne donc une liaison entre deux lieux, ou deux choses, ou deux systèmes d’idée ou d’expression qui sont par ailleurs séparés. Ainsi, si on s’intéresse au jazz, on peut dire que le trompettiste Roy Eldridge fait un pont, ou même qu’il est un pont entre le jazz traditionnel et le bebop moderne : il fait le lien, il appartient aux deux traditions. C’est un peu comme un chaînon, un mot qu’on emploie quand on une imagine une chaîne, une suite d’événements qui se succèdent, chacun amenant le suivant.
Et l’expression faire le pont, particulière à la langue, et peut-être à la culture française, est particulière elle aussi. On l’utilise lorsqu’on un jour férié se situe dans la semaine, séparé du week-end par un jour où l’on doit travailler. C’est le cas par exemple avec le jeudi de l’Ascension. Toujours un jeudi. En principe, on travaille le vendredi, mais pas le samedi ni le dimanche. Si on s’accorde en plus le vendredi, on aura fait la jonction entre l’Ascension et le week-end. C’est bien cela faire le pont : prendre un jour en plus pour avoir une série de jours de congés qui se succèdent, s’enchaînent. Ce qui revient à transformer un jour ouvrable en jour chômé.
Jour ouvrable ! Voilà également une expression qu’on entend souvent, pour désigner un jour où on va travailler. On a donc l’impression naturelle qu’il s’agit d’un jour où on ouvre la boutique, où le bureau est ouvert. Hélas, étymologiquement, c’est tout à fait faux. Le jour ouvrable n’a pas de rapport avec le verbe ouvrir, mais plutôt avec la racine œuvre. On parlait également de jour ouvré, c’est à dire jour travaillé. C’est la même famille de mots qu’ouvrage, qu’ouvrir, et tous ces mots évoquent le travail.
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